CHAPITRE III

La vue de son corps gelé me glace,

Le souvenir de son rire m’enchante,

 

Ses paupières dérobent l’éclat de ses yeux,

Ses cheveux dansent sous un soleil occulte,

 

Elle repose inerte, comme morte,

Elle veille sous l’angoissante blancheur,

 

Aucun mot ne sort de ses lèvres pâles,

Et pourtant elle me hèle à travers le temps.

 

Le chant à l’absente provisoire,

anonyme d’Ut-Gen,

traduit par Messaodyne Jhu-Piet,

poète syracusain de la première période post-Ang’empire