PLUS ÇA CHANGE…
plus c’est la même chose, aurait dit Hugo Gernsback, l’homme qui, dans les années 20, inventa le terme « science-fiction », ce mot qui colle à nos carapaces, nos scaphandres, nos écailles, qui dégouline sur nos antennes, ronge nos batteries et fait reculer les profanes qui n’ont point encore ouvert les yeux sur la trans-réalité.
« Le futur n’est plus ce qu’il était, » a répondu sombrement Arthur C. Clarke, l’inoubliable auteur de 2001. Contradiction ?
Pas exactement.
Prenons le chapitre des gens au pouvoir, par exemple. Parcourons la galerie des mégalomanes, des faux libéraux, des maniaques de l’application pratique des lois, des hyper-flics et des machines intelligentes.
N’avez-vous pas pitié du « Président » de Stephen Arr, ce président qui essaie vraiment, de tout son cœur, de toutes ses tripes, de « gouverner », de « comprendre », d’« assumer » les fardeaux du monde ?
N’êtes-vous pas émerveillés par l’étrange système de gouvernement mis au point par William Tenn. Mais ce William Tenn n’a-t-il pas un proche parent dans la CIA, ou à l’Élysée, au Kremlin… ou chez les pétroliers ?
Et que dites-vous de ces êtres qui poursuivent le personnage persécuté de la nouvelle de Nourse ? Sont-ils des agents du pouvoir ou des infirmiers d’asile psychiatrique ?
Assez de questions ! Une seule solution : lire.
Si vous ne vous décidez pas, nous avons les moyens de vous faire changer d’avis.
PENSEZ-Y
PENSEZ Y
PENSEZ-Y
PENSEZ-Y