La mort volontaire, telle qu’elle a existé au Japon, par l’éventrement au moyen d’un sabre court, fascine l’Occident depuis l’ouverture du pays au milieu du XIXe siècle. Dans l’Asie orientale, le suicide, en l’absence d’interdit religieux formel, était traditionnellement mieux accepté qu’en Occident, et ne constituait donc pas une particularité japonaise : on en trouve des témoignages tout au long de l’histoire de la Chine et de la Corée. Mais par son mélange d’extrême cruauté et d’esthétisme ritualisé, le suicide par éventration paraît l’une des coutumes les plus étranges et les plus emblématiques de la civilisation japonaise.
Connue en France sous le nom de « hara-kiri », alors qu’au Japon on emploie plus couramment les termes de seppuku ou kappuku (mais « hara-kiri » est aussi attesté, ces mots signifiant tous « se couper le ventre »), cette pratique n’a essentiellement concerné, du temps où on la mettait en œuvre, qu’une fraction très minoritaire des Japonais, les guerriers (bushi) pendant la période d’Edo (1600-1867), puis les officiers de l’armée jusqu’à la défaite de 1945.
L’apparition de cette manière de se supprimer est intimement liée à celle des bushi dans l’histoire japonaise. Les premiers exemples connus remontent à l’époque de Heian, vers le Xe siècle. Un noble dévoyé, Fujiwara no Yasusuke, se serait donné la mort de cette manière en 988, pour ne pas tomber vivant aux mains de ses poursuivants. Il est difficile de faire de ce personnage, confondu dans certains récits avec un brigand légendaire nommé Hakamadare, l’inventeur du seppuku ; cependant la période où l’on situe ses méfaits fut effectivement marquée par une montée de l’insécurité dans les provinces, illustrant l’ascension progressive de groupes armés qui finirent par se constituer en maisons guerrières. Yasusuke et Hakamadare apparaissent dans les recueils de contes du début du Moyen Âge, comme les Histoires qui sont maintenant du passé (Konjaku monogatari) ou les Contes d’Uji, où les guerriers, leurs mœurs et leurs comportements, deviennent un sujet de littérature. Plus largement, le seppuku est mis en valeur par les épopées ou les œuvres historiques, dans lesquelles cet acte spectaculaire clôt des destinées tragiques : ainsi en est-il du récit romancé de la fin en 1189 de Minamoto no Yoshitsune, poursuivi par la vindicte de son demi-frère le shogun Minamoto no Yoritomo.
Dans les mentalités des guerriers qui avaient fait irruption sur la scène politique à partir de la fin du XIIe siècle, le seppuku s’imposa peu à peu comme une mort volontaire digne de leur condition. Toutefois, le seppuku n’était pas la seule manière dont usaient les bushi du Moyen Âge pour en finir avec l’existence, en particulier au début de la période : les derniers membres du clan Taira, vaincus par les Minamoto en 1185 lors de la bataille navale de Dannoura, scellèrent leur destin en se jetant à l’eau.
Le suicide par éventrement pouvait avoir pour but de prouver la fidélité d’un vassal envers son seigneur, un don ultime de sa personne, par exemple lorsqu’il s’estimait injustement mis en cause. Il était également parfois une forme de protestation ou encore l’expression d’une déception, voire un avertissement pour inciter un individu à corriger son comportement : un officier d’Oda Nobunaga, Hirate Masahide, outré par la frivolité de son jeune seigneur, s’ouvrit le ventre pour l’adjurer de faire montre d’un peu plus de sérieux. C’est sans doute dans cet esprit protestataire que l’écrivain Mishima Yukio conçut son spectaculaire, mais anachronique, seppuku en 1970, qui par ailleurs offrait un bouquet final digne de son tempérament exhibitionniste.
Au Moyen Âge cependant, la forme ritualisée du seppuku n’était pas encore totalement fixée. On se suicidait le plus souvent dans l’urgence, après une défaite ou pour éviter une capture : on relate ainsi des éventrements pratiqués en chevauchant une monture.
Durant les guerres civiles du XVIe siècle, les comportements semblent s’être progressivement modifiés. Les châtelains dont la forteresse était sur le point de tomber se mirent de plus en plus à cette époque à se suicider par seppuku, signe que cette mort apparaissait désormais comme le dernier acte honorable possible pour un guerrier vaincu. Cela explique peut-être le geste de Hashiba (plus tard Toyotomi) Hideyoshi, qui accepta en 1582 que le chef de la garnison du château de Takamatsu, Shimizu Muneharu, mette fin à ses jours en échange de la promesse d’épargner ses hommes. Cette décision qui accentuait encore la dimension sacrificielle, et donc admirable, du seppuku, le faisait en même temps glisser vers une forme d’exécution d’une sentence de mort par laquelle on épargnait au condamné l’opprobre d’une exécution ignominieuse, et même on lui rendait une forme d’hommage, en lui concédant formellement l’apparence d’une fin choisie.
Le guerrier vaincu qui se suicidait échappait ainsi à une mort dégradante (la décapitation dans le meilleur des cas, comme un vulgaire criminel), voire aux supplices – pratiques fréquentes au Moyen Âge, en particulier contre des vassaux félons. Le suicide de Shimizu Muneharu évoque aussi un aspect qui se développera à l’époque d’Edo : sa mort consentie permettait de sortir, avec la disparition de sa seule personne, d’une situation embarrassante, en l’occurrence la guerre avec le clan Môri que Hideyoshi souhaitait conclure au plus tôt.
La réunification et la pacification du Japon à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle sous l’autorité de Toyotomi Hideyoshi, puis des shoguns Tokugawa basés à Edo (actuel Tokyo), firent progressivement perdre au bushi toute possibilité d’illustrer ses vertus sur des champs de bataille. C’est dans ce contexte que le suicide par seppuku fut considéré comme la « mort guerrière » par excellence, puisque celle-ci ne pouvait plus qu’exceptionnellement se rencontrer au combat. Mais comme la plupart des samouraïs n’avaient aucune raison de mettre fin à leurs jours, le suicide ritualisé devint le mode d’exécution de la peine capitale propre à la condition guerrière.
La décapitation ou les supplices comme la crucifixion, formes d’exécution courantes des sentences judiciaires, étaient par là même indignes de la condition guerrière. Qu’un samouraï soit exécuté comme un vulgaire homme du peuple était dès lors une marque d’infamie stigmatisant l’horreur du crime qui le rendait indigne de son rang – ce pouvait être le cas, par exemple, pour le parricide. Des extrémistes xénophobes mécontents de l’ouverture des ports aux Occidentaux, qui assassinèrent le grand doyen shogunal Ii Naosuke en 1860, bien qu’issus des rangs des guerriers, furent ainsi décapités comme des criminels (une partie de l’escorte d’Ii Naosuke aussi d’ailleurs, pour lâcheté).
L’époque d’Edo, entre 1600 et 1867, fut celle où se renforcèrent les distinctions entre les statuts sociaux. Les guerriers furent séparés des paysans (alors qu’au Moyen Âge ils vivaient au milieu d’eux) : il leur fut défendu de se livrer à des activités de production ou d’échanges et on les regroupa dans des villes où le pouvoir seigneurial pouvait les surveiller plus étroitement. Cette situation accentua les différences entre les bushi et le reste de la population : leur existence fut encadrée à l’aide de tout un arsenal de rituels et d’obligations, de symboles (privilèges vestimentaires, port de deux sabres, etc.), qui les soumettaient à l’autorité seigneuriale tout en accroissant leur prestige. L’affirmation de la spécificité du statut guerrier, y compris dans la façon de mourir, et même dans le rapport à la mort, doit être comprise dans ce cadre. La dimension judiciaire du seppuku est donc propre, pour l’essentiel, à la période d’Edo. Elle disparut avec la suppression des fiefs et de la condition guerrière elle-même en 1871, et l’adoption de la pendaison comme mode d’exécution de la peine capitale en 1873.
Le seppuku était en général ordonné après enquête, mais la procédure du jugement ne dépendait pas d’autorités judiciaires ou de police, comme pour le reste de la population ; elle relevait du seigneur et de son conseil gouvernemental : la sentence était donc une expression du lien vassalique dont les premières exigences étaient une loyauté et une obéissance absolues, jusqu’à accepter de se suicider sur ordre. Car désormais, dans des vasselages fermement tenus par les daimyos et surveillés par le shogounat, il n’était plus possible pour un guerrier de fuir une sentence de mort en cherchant refuge dans un clan rival, comme au Moyen Âge.
Il est bien difficile d’établir une échelle des fautes qui auraient exigé d’un guerrier qu’il s’ouvrît le ventre. On est en effet parfois frappé par l’apparente légèreté de certains manquements qui obligèrent de malheureux samouraïs à mettre fin à leurs jours. Le troisième shogun Tokugawa, Iemitsu, se signala par sa sévérité : selon l’historien Yamamoto Hirofumi, un samouraï étourdi qui était entré à cheval dans le château d’Edo, et un autre qui, lors de son service de garde et en présence de visiteurs de la cour de Kyoto, avait retroussé son vêtement à cause de moxas19 appliqués sur son mollet, furent tous deux condamnés à se faire seppuku. Mais de telles bévues auraient sans doute entraîné des sanctions plus clémentes avec un maître moins intransigeant.
Le sort du vassal dépendait donc beaucoup de l’humeur des dirigeants, mais aussi du rang du guerrier (le shogunat évitait de soumettre les daimyo, les grands seigneurs féodaux, à ce genre de sentence), des mœurs locales également. Ainsi, durant les deux siècles et demi que dura la période d’Edo, on condamna relativement peu au suicide dans le vasselage des Tokugawa, du moins officiellement : on préférait l’exil ou l’assignation à résidence, apparemment pour sauvegarder la réputation du shogunat ; en revanche, dans le fief de Satsuma, dans l’île de Kyushu, les luttes politiques se conclurent parfois par des suicides liquidant le parti vaincu.
Le seppuku découlait quelquefois de contradictions propres à la condition guerrière. La pacification des mœurs entraîna au tournant des XVIe et XVIIe siècles une généralisation de l’interdiction des duels entre guerriers. On condamnait en principe les deux parties, ou le survivant, à mort (kenka ryôseibai), sans que la question de la responsabilité de l’incident n’influe sur la sentence : solution expéditive qui coupait court à tout processus de vendetta meurtrière. On incitait ainsi les samouraïs à manifester du sang-froid, et à faire passer l’ordre public et la discipline du vasselage avant leur fierté. Mais dans le même temps, on attendait d’eux qu’ils agissent virilement et courageusement. Un guerrier qui refusait de répondre à une provocation en duel ou ne tirait pas rapidement vengeance d’une insulte pouvait donc passer pour un lâche.
Par conséquent, un vassal qui bravait l’interdiction de se battre, puisqu’il désobéissait à l’autorité seigneuriale, était condamné à mort, surtout s’il abattait son adversaire, mais comme il s’était comporté en bushi, on lui accordait la permission de se suicider. Un Coréen retenu comme captif au Japon dans les dernières années du XVIe siècle, Kang Hang, s’étonnait de l’admiration que la société manifestait envers ces guerriers que la certitude de la mort ne détournait pas de vider leurs querelles par les armes.
Par sa mort « volontaire », le condamné semblait formellement reconnaître et endosser la responsabilité des graves manquements dont on l’accusait. Aussi, le suicide d’un vassal suffisait en général à clore l’affaire dans laquelle il était impliqué. Ce pouvait donc être un moyen commode d’étouffer un scandale, qu’il s’agisse de politique ou de prétendues fautes commises dans l’exécution d’une mission. Ce désir d’en finir vite avec une situation embarrassante se devine dans le règlement de l’incident de Sakai en 1868, alors que le Japon s’ouvrait à l’étranger : à la suite du meurtre de onze marins français, vingt guerriers du fief de Tosa furent désignés pour s’ouvrir le ventre devant le commandant de la frégate Dupleix, Dupetit-Thouars, pour donner satisfaction aux Français qui avaient exigé réparation.
Le suicide de boucs émissaires permettait également d’empêcher la mise en cause d’autres personnages de rang plus élevé. Il était en particulier admis qu’un daimyo, en tant que souverain, ne pouvait jamais être tenu de payer les erreurs de son gouvernement autrement que par son abdication, quel que soit son degré d’implication : lorsque la situation l’exigeait, il fallait alors qu’un vassal soit sacrifié pour sauvegarder la réputation de la maison de son seigneur.
Le seppuku fit aussi l’objet à l’époque d’Edo d’une codification, avec tout un cérémonial destiné en apparence à en magnifier la gravité – en réalité à mieux contrôler les comportements guerriers. C’est à ce moment qu’apparaît sa forme canonique avec l’incision latérale du ventre ou en croix, vêtements bleu clair et blancs pour le condamné, espace du suicide composé de tatamis précisément disposés et entourés d’une tenture blanche, assistants et spectateurs, etc. Le fait que la mort volontaire fasse figure de symbole ultime des vertus des bushi devait exercer une influence profonde sur les représentations les concernant. Des penseurs du début du XVIIIe siècle issus du milieu des samouraïs comme Yamamoto Tsunetomo, auteur du célèbre Hagakure, mais aussi Daidôji Yûzan, dans son Recueil pour débuter dans la Voie du guerrier, faisaient de l’acceptation de la mort l’essence même de la « voie du guerrier » (bushido), c’est-à-dire l’ensemble des valeurs devant régler le comportement d’un vassal pour qu’il ne déroge pas à sa condition et à ses missions.
Ces notions de « devoirs » (giri) du guerrier étaient étroitement liées à l’idée que celui-ci se faisait de l’opinion qu’aurait de lui le reste de la société : les samouraïs de la période d’Edo intériorisaient, avec le sentiment d’« honneur », une forte pression sociale et politique. L’aménagement de la rivière Kiso, qui avait nécessité plus de temps et d’argent que prévu, entraîna ainsi la mort de 51 guerriers du fief de Satsuma en charge de l’opération qui se suicidèrent les uns après les autres entre 1754 et 1755, lorsqu’ils s’étaient attiré des remarques de la part des inspecteurs du chantier.
L’idéalisation et l’esthétisation de la belle mort du samouraï par éventration n’allèrent pas cependant sans provoquer des perturbations dans l’ordre social, et au sein même de la condition guerrière, comme en témoigne la vogue morbide du junshi (ou oibara) dans la première moitié du XVIIe siècle, coutume consistant, pour un vassal, à s’ouvrir le ventre après la mort de son seigneur. Estimer que la plus grande preuve qu’un vassal pouvait donner de sa fidélité et de sa gratitude envers son maître était de suivre le daimyo dans le trépas, même si ce dernier était mort de cause naturelle, exprimait certainement un malaise chez des guerriers qui cherchaient leur place dans une société pacifiée. Le junshi se développa en des formes collectives qui aboutirent à de telles hécatombes que le shogunat finit par strictement l’interdire en 1665.
Bien entendu, même après l’interdiction au junshi, tous les seppuku de l’époque d’Edo n’étaient pas des exécutions déguisées, et des guerriers continuèrent à s’ouvrir le ventre de leur propre chef, sans toujours se soucier du cérémonial. Les motivations pouvaient être très diverses ; à l’époque d’Edo comme de nos jours, les adolescents s’avéraient parfois particulièrement fragiles : de jeunes samouraïs à peine sortis de l’enfance se sont ouvert le ventre par dépit d’avoir eu le dessous dans un chahut avec leurs camarades. On se suicidait aussi, paraît-il, par rancune envers un personnage dont on ne pouvait tirer vengeance ou réparation, en lui faisant ensuite porter un sabre pour le mettre au défi de faire de même, une pratique que les fiefs prohibèrent au début de la période d’Edo. Enfin, quand les motivations demeurent inexpliquées, les textes mettent l’éventrement sur le compte d’un « coup de folie » (ranshin).
Reste que, on l’a vu, les samouraïs étaient souvent obligés d’accomplir cet acte sur ordre de leur seigneur. Et il arrivait que tout le cérémonial du seppuku ne soit qu’un simulacre : le sabre court destiné à pratiquer l’incision abdominale était remplacé par un inoffensif sabre de bois, voire un éventail ; le condamné était dans ce cas tout bonnement décapité. On estimait que son crime méritait une fin sans gloire, mais on lui épargnait quand même de cette manière, ainsi qu’à sa famille, une humiliation complète. De plus, tous les guerriers n’avaient pas le cran nécessaire pour s’ouvrir le ventre. L’assistant chargé en théorie de porter le coup de grâce au mourant était en fait un bourreau qui faisait parfois voler la tête avant même que la lame ait pénétré dans l’abdomen. Un manuel à l’usage des guerriers chargés d’organiser un suicide rituel, les Enseignements oraux sur le seppuku, leur recommande même de se munir à l’avance d’un nécessaire à écrire : au cas où le vassal n’arriverait pas dans un temps raisonnable à faire le geste fatidique, on devait alors lui offrir un peu d’alcool et lui demander s’il ne souhaitait pas rédiger un dernier mot ; puis, lorsque le condamné qui réfléchissait à ce qu’il pourrait bien écrire inclinait la tête dans une position convenable, il fallait en profiter pour lui couper le cou à l’improviste.
En réalité, sous la valorisation morbide de la noblesse du suicide se camouflait donc parfois la manipulation sans scrupule des sentiments de responsabilité et de solidarité, et toutes les formes de pression exercée par les autorités guerrières sur les collectivités (famille, proches, vasselage) dont dépendaient les vassaux pour les forcer à se supprimer. C’est d’ailleurs bien trop souvent sous cet aspect détestable que la coutume, pour les militaires, d’assumer par leur mort la responsabilité d’un échec va survivre au Japon après la chute des Tokugawa et l’avènement d’un État-nation moderne, avec l’entrée dans l’ère Meiji en 1868.
Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux officiers japonais, pressés par la défaite, s’ouvrirent le ventre ou se suicidèrent de toutes les manières imaginables sur les champs de bataille d’Asie et du Pacifique. Tous ne le firent pas pour éviter de tomber vivant aux mains de l’ennemi : après la défaite de Nomonhan face à l’URSS en 1939, on exigea des officiers en charge de l’exécution de plans de bataille sur le terrain qu’ils endossent par leur suicide la responsabilité du fiasco militaire, alors qu’ils n’avaient fait que suivre les ordres de supérieurs qui couvrirent ainsi leur propre incompétence, et voulurent couper court à toute polémique sur les déficiences du haut commandement. Le colonel Sumi Shin’ichiro, qui refusa de se plier à cet outrage, ne fut pas inquiété par une cour martiale (car la justice militaire n’avait rien à lui reprocher), mais il fut versé immédiatement dans la réserve : on lui signifiait ainsi la fin de sa carrière, un limogeage humiliant qui l’exposait à l’opprobre de ses collègues et de son entourage. Récupération et dévoiement du bushido par l’État-nation modernisé et le Japon militariste, sans doute. Mais les racines du mal existaient déjà chez les guerriers des Tokugawa.