Chapitre 27
Alimentation, carburant et éclaircissements en tout genre, prochaine à droite
King’s Lake, Nevada
Le prochain panneau indiquait « Lac King ». Ils ralentirent, empruntèrent d’abord la bretelle, et ensuite la route circulaire d’une mesa. Ils ne trouvèrent ni lac, ni trace d’aucune forme de vie d’ailleurs, seulement un chemin poussiéreux au bout duquel moisissaient depuis un bon morceau d’éternité quelques bâtisses passablement dégradées. Une pancarte de bois délavée annonçait le nom du village : Urgence, Nevada. Le nombre d’habitants avait été corrigé une bonne dizaine de fois pour être finalement remplacé par un énorme et définitif zéro. En dessous était écrit : Nous avons abandonné. C’est là que Coyote coupa le moteur.
— On peut savoir ce que tu comptes faire dans ce coin perdu ?
— J’en sais foutre rien mais on pouvait plus rester sur l’autoroute avec les flics aux trousses, non ?
Sam sortit de la voiture et s’engagea dans la rue poussiéreuse, la main en pare-soleil. Un chien de prairie traversa le chemin et alla se réfugier sous le trottoir de planches.
— Cette route a l’air de se poursuivre au-delà de la ville. Peut-être qu’elle rejoint une autre grande route. T’as pas une carte ?
— Non. Y a pas de carte, répondit Coyote. Mais on peut demander à quelqu’un.
Sam fit un tour d’horizon circulaire des bâtiments abandonnés.
— Ouais, c’est ça. Allons à l’office du tourisme local. On va sûrement tomber sur un mec mort depuis cent ans qui va pouvoir nous rencarder.
— C’est vrai ? On peut faire ça ? demanda Coyote, totalement sincère.
— Non, on peut pas faire ça. Cette ville est une ville fantôme ! Y a pas un chat !
— Non, mais y a un chien de prairie. Ça coûte rien de lui demander.
Coyote marcha jusqu’au trottoir sous lequel le chien de prairie avait disparu.
— Hé ! petit ! sors de là !
Sam se tenait derrière le Roublard. Il hochait la tête. Soudain il perçut un cri aigu de dessous le trottoir.
Coyote regarda Sam et dit :
— Je suis désolé, mais il te connaît pas. Recule de quelques pas s’il te plaît ou bien il ne sortira pas de son trou.
— Dis-lui qu’il se magne, on est à la bourre.
Sam acceptait fort mal de se trouver à la merci du bon vouloir d’un misérable rongeur.
— Il sait tout ça, répondit Coyote. Il dit aussi que t’as le regard fuyant, un peu sournois. Alors, va un peu plus loin et attends.
Sam longea une rambarde qui avait servi autrefois à attacher les chevaux, avant de s’asseoir sur un banc.
Il regarda le chemin qui menait jusqu’à l’autoroute. Il s’attendait à chaque seconde à voir apparaître le nuage de poussière soulevé par les voitures de la police lancées à leurs trousses. Mais la voie demeurait libre de toute circulation. Il vit le chien de prairie sortir de sa cachette et venir s’asseoir sur ses pattes de derrière face à Coyote. Sam pensa qu’il avait peut-être eu tort de se moquer de Calliope quand elle parlait aux fourmis, ses petites copines de la cuisine. Elles aussi devaient penser qu’il avait le regard sournois…
Après quelques instants de conversation avec le chien de prairie, Sam vit Coyote partir à rire de bon cœur. Puis Roublard revint vers Sam.
— Il m’en a raconté une bien bonne, écoute ça… C’est l’histoire d’un fermier qu’a un cochon à jambe de bois…
— On s’en fout. Il t’a dit où menait cette route ?
— Oui, oui. Mais écoute, elle est vraiment bonne. Alors le ferm…
— Coyote, merde ! hurla Sam.
Coyote sursauta, puis dit :
— Ça va pas la tête ? Qu’est-ce qui te prend ? Tu comprends pourquoi il avait des raisons de se méfier de toi, le chien de prairie ? Il m’a dit qu’il a vu une voiture de sport orange passer par ici il y a peu de temps. Et il a aussi dit qu’il y avait un garage un peu plus loin.
— Remercie-le, répondit Sam.
Coyote retourna jusqu’au chien de prairie. Sam s’abrita le visage derrière le pan de son coupe-vent pour allumer une cigarette. Il trouva un After Eight dans la poche intérieure.
— Attends un instant, Coyote, fit Sam avant de rejoindre son compagnon.
Aussitôt, le chien de prairie retourna se terrer dans sa cachette.
— Laisse-moi lui parler.
Sam se pencha et déposa la friandise dans la poussière, près du trottoir en bois.
— Écoute, Chien de prairie. Je voulais t’exprimer ma gratitude.
Le petit rongeur ne se manifesta pas. Sam poursuivit :
— Je suis pas un mauvais bougre, tu sais. Faut me connaître, c’est tout.
Puis Sam patienta une bonne minute au bord du trou, ignorant ce qu’il espérait en réponse. Il prit cependant conscience du ridicule de sa position.
— Bon, ben… Que la vie te soit belle. Salut !
Il revint vers Coyote qui déchiffrait la pancarte plantée à l’entrée de ce qui avait dû être le saloon : Interdit aux Indiens et aux chiens.
— Qu’est-ce qu’ils ont contre les chiens ? demanda Coyote.
— Et en ce qui concerne les Indiens ?
Coyote haussa les épaules.
— Ça me fout en boule, des trucs de ce genre, commenta Sam.
Il arracha la pancarte et la jeta au milieu de la rue.
— Bien joué ! s’exclama Coyote. Enfin un signe de bonne santé de ta part.
Et il regagna la limousine.
— Je vais conduire, lui lança Sam.
Coyote lui balança le trousseau de clés par-dessus son épaule. Sam les rattrapa au vol. Comme ils s’éloignaient dans la limousine, le chien de prairie sortit de dessous son trottoir, ramassa l’After Eight et se dit à
lui-même : L’histoire du cochon qu’a une jambe de bois, ça marche toujours.
*
Ils roulèrent une vingtaine de minutes, bringuebalant la Lincoln de gauche et de droite dans les ornières caillouteuses du chemin, qui bientôt ne se résuma plus qu’à des traces de pneus parallèles. Le téléphone cellulaire sonna à deux reprises mais ni Sam ni Coyote ne répondirent. Sam imaginait encore un de ces tours dont Roublard avait le secret quand ils aperçurent au loin un bâtiment de tôle ondulée. La bâtisse, assez grande pour remiser deux voitures, avait un étage. Les murs étaient zébrés de rouille, la plupart des portes et fenêtres se dégondaient et des épaves d’automobiles, certaines datant des années quarante, finissaient de dépérir alentour. Au-dessus de la porte, en fait une méchante ouverture grossièrement découpée au chalumeau, pendouillait une superbe pancarte au lettrage raffiné qui disait : Garage Satori, spécialiste de véhicules japonais. Sam et Coyote furent accueillis par un petit homme de type oriental, tout sourire dehors, et vêtu d’une robe couleur safran. La Datsun de Calliope stationnait devant le garage.
Sam coupa les gaz. Coyote et lui descendirent. Le petit homme joignit les mains et leur fit une courbette. Sam le salua d’un hochement de tête et lui demanda :
— Savez où est la fille qui conduisait cette voiture ?
— À quoi rime d’applaudir d’une seule main ? répondit le moine.
— Je vous demande pardon ? dit Sam.
Le moine se rua sur Sam et lui lança au visage :
— Cesse de cogiter ! Agis !
Pensant qu’il allait être victime d’une attaque, Sam leva les bras pour se protéger le visage. Par inadvertance, son coude heurta le moine en pleine mâchoire, ce qui l’expédia au tapis.
Le petit Oriental leva les yeux vers Sam et lui sourit à nouveau, les dents et les gencives rougies par le sang :
— Voilà la réponse que j’attendais, dit-il.
— Je suis désolé, dit Sam. Je ne savais pas ce que vous alliez faire.
Il tendit la main à son agresseur pour l’aider à se relever. Mais le moine l’en dissuada, se remit sur pied tout seul et épousseta ses vêtements.
— La première étape de la connaissance est l’absence de connaissance. La fille est à l’intérieur avec le Maître.
— Merci, fit Sam.
Il fit signe à Coyote de le suivre et ils entrèrent dans le bâtiment. Il n’y avait qu’une seule pièce. Le peu de lumière entrait par la porte et les interstices des tôles qui joignaient mal. Des bancs chargés de pièces métalliques meublaient le pourtour de la pièce au centre de laquelle, sur un matelas, se trouvaient, assis à prendre le thé, Calliope et un second moine beaucoup plus âgé que le premier. La jeune femme leva les yeux. Dès qu’elle réalisa qui venait d’entrer, elle se rua dans ses bras.
— Il m’a semée, Sam. Et ma voiture s’est mise à faire un drôle de bruit. J’ai dû m’arrêter. Lonnie a enlevé Tortor.
Sam serra Calliope contre lui. Il lui caressa les cheveux, lui mentit aussi, disant de ne pas s’inquiéter. Mais quoi d’autre aurait-il pu dire en pareille circonstance ? La douceur et la chaleur de la peau de Calliope le troublèrent. Elle dégageait une odeur de sueur un peu âcre mêlée de jasmin. Ce qu’il ressentit l’énerva. Mais t’es complètement malade, mon pauvre vieux, se dit-il.
Comme si elle avait percé sa pensée, Calliope lui susurra avant d’enfoncer son visage au creux de l’épaule du jeune homme :
— T’es vraiment trop gentil, tu sais.
Et elle fondit en larmes.
— Bon, c’est pas tout ça, mais faut y aller, grogna Coyote resté dans l’entrée.
Calliope regarda le Roublard, puis tourna le regard vers Sam qui dit :
— C’est un ami. Calliope, je te présente Coyote. Coyote, je te présente Calliope.
— Salut ! fit Coyote.
Calliope lui répondit par un sourire.
Sur ces entrefaites arriva le plus jeune des moines.
— Le Maître va réparer la voiture, dit-il.
Sam regarda le tatami. Le Maître n’y était plus. Quant à son disciple, il sortit dans la lumière du soleil.
Dehors, le vieux moine s’affairait au-dessus du moteur de la Datsun. Ses mains survolaient à distance respectable les câbles et les durits. Et c’est alors que Sam comprit que le Maître était aveugle et nota qu’il lui manquait un nombre impressionnant de doigts à chaque main.
— Qu’est-ce qu’il fait ? interrogea Coyote.
— Chut ! fit le disciple. Il cherche l’origine de la panne.
— Mais il faut absolument que l’on parte, insista Sam. C’est possible de vous laisser la Datsun ? Et de revenir la récupérer plus tard ?
— Le chien a-t-il une conscience bouddhique ? demanda le moine.
Ce à quoi Coyote répondit :
— Le poisson a-t-il un trou du cul étanche ?
Le jeune moine se tourna vers le Roublard et le salua d’une courbette.
— Vous êtes un sage, vous aussi, lui dit-il.
— C’est pas bientôt fini vos conneries ? pesta Sam. Nous avons une deuxième voiture. Tirons-nous.
— Mais ils nous ont semés, reprit Calliope.
— Non Cal, ils ne nous ont pas semés. On sait où ils vont.
— Et comment vous le savez ?
— Ce serait long à raconter. Disons que Coyote m’a beaucoup aidé.
— Mais apparemment pas assez, répondit le Roublard en désignant la voiture de police qui fonçait droit sur eux à travers le désert.
Sam jeta un œil à la limousine et comprit qu’il serait maintenant vain de fuir. La voiture de patrouille stoppa à côté de la Lincoln. Un nuage de poussière les enveloppa tous. Après que le nuage fut dissipé, ils découvrirent un grand Noir aux côtés duquel se tenait un type totalement chauve, vêtu d’un veston sport, et qui braquait sur eux un fusil anti-émeute.
— Pourriez-vous me rendre les clés de la Lincoln, s’il vous plaît ? demanda Menthol.
Calliope susurra à Sam :
— On est vraiment dans la merde ?
— Disons que pour l’instant ça sent pas bon.
Le moine crut judicieux d’intervenir :
— La vie n’est que souffrance.
— Toi, ce qu’y te manque en ce moment, c’est une bonne partie de baise, lui répondit Coyote.
Sam fouilla dans sa poche à la recherche des clés.
— Tout doucement, tout doucement, conseilla le type au fusil.
Fresher Menthol s’approcha de Sam.
— Sois pas si nerveux, Jake, dit-il.
Puis s’adressant à Sam :
— Monsieur Hunter, jusqu’à présent j’ai réussi à tenir la police à l’écart de tout ceci. Il y a deux choses que je voudrais : d’abord les clés de la voiture, et ensuite savoir ce qui se passe ici.
— Silence ! coupa le moine. Le Maître a terminé son diagnostic.
Ils se tournèrent vers la Datsun. Le vieux moine les fixait, livide.
— Il y a un réel manque d’harmonie dans le chakra de la distribution, dit-il.
Le jeune moine y alla de sa courbette. Sam s’interrogea à nouveau sur les doigts manquants du Maître.
— Alors ? demanda Menthol. Ça vient ?
— Vous avez un peu de temps ? répondit Sam.
*
Fresher Menthol prit place sur le tatami auprès de Sam pendant que le jeune moine, qui s’appelait Steve, leur servait le thé. Menthol avait renvoyé Jake en ville. Les autres étaient restés à l’extérieur pour terminer de remettre en état la vieille Datsun. Menthol attendait toujours ses réponses.
— Monsieur Hunter, fit-il, ne trouvez-vous pas que votre ami a quelque chose de très particulier ?
— Ah, bon ? Il me paraît tout à fait normal. Mais vous-même, dites-moi, pensez-vous vraiment que j’ai le regard fuyant ? répondit Sam en prenant le plus innocent des regards.
Oh, non, celui-là ne va s’y mettre aussi ! pensa Menthol.
— Votre regard me paraît tout ce qu’il y a de plus normal.
Mais ses yeux n’avaient pourtant rien d’ordinaire puisqu’ils étaient dorés. Et Menthol ne l’avait pas remarqué plus tôt.
Sam demanda :
— Est-ce que je ressemble à quelqu’un dont il vaudrait mieux se méfier ?
— Ben… Vous avez tout de même volé la limousine de mon patron.
— J’en suis vraiment désolé, vous savez. Mais ça mis à part, est-ce que j’ai quelque chose d’imprévisible ?
Minty soupira :
— Non, pas à première vue.
— Et si vous étiez plus petit, disons… de trente centimètres.
— Où voulez-vous en venir, monsieur Hunter ?
— On a vraiment besoin de votre voiture. Ça justifie pas le vol, je sais bien. Mais de toute façon, on l’aurait ramenée.
— Comprenez-moi bien. Je ne vais rien dire à la police.
Sam embarqua Menthol dans l’histoire du rapt de Tortor par Lonnie, sans jamais mentionner les interventions de Coyote. Il lui avoua qu’ils devaient se rendre au Dakota du Sud. Sam orienta l’histoire de bout en bout, ne perdant jamais de vue ce qu’il avait appris en tant que vendeur : si tu ne portes pas l’estocade, tu n’obtiens rien.
Il conclut par :
— Si on nous prive de la limousine, on ne retrouvera jamais Lonnie et Calliope ne récupérera pas son bébé. Vous avez une mère sans doute ?
— Je suis désolé, monsieur Hunter, mais je ne peux vraiment pas vous laisser cette voiture. Elle n’est pas à moi. Et si je ne la rends pas, je vais perdre ma place.
— Mais on la ramènera dès qu’on aura récupéré Tortor.
— Non, c’est pas possible.
Menthol se remit debout et gagna la sortie.
— Je suis vraiment désolé, répéta-t-il.
Il se baissa pour passer dans le trou qui faisait office de porte et remit ses lunettes de soleil. Sam lui emboîta le pas.
— Monsieur F.
Menthol le regarda, juste comme il allait monter dans la voiture.
— Oui ?
— Merci de ne pas avoir prévenu les flics. Et sachez que je comprends votre position.
Menthol hocha la tête et prit place dans la Lincoln.
Calliope vint se coller à Sam. Ensemble ils regardèrent la limousine s’éloigner.
— Tortor, c’est tout c’que j’ai, sanglota-t-elle.
Sam lui prit la main. Il ne savait quoi répondre.
Il venait d’échouer lamentablement à l’exercice dans lequel il excellait : convaincre les gens de faire ce qu’ils n’avaient pas envie de faire.
Le jeune moine arriva vers eux.
— Le Maître répare la voiture.
Puis il versa du thé dans un bol en terre qu’il touilla à l’aide d’un fouet en bambou.
— Encore un peu de thé ?
*
Ils se tenaient tous dans le soleil et regardaient le vieil homme réparer la voiture. Il palpait longuement chaque boulon avant de le dévisser à l’aide d’une clé, si rapidement qu’on ne voyait plus ses doigts travailler.
Sam demanda :
— Ça va être long ?
— Ne dites rien quand il travaille, répondit Steve. Il aura fini dès qu’il aura terminé. Mais surtout, ne dites rien. Quand on travaille, on travaille. Quand on cause, on cause.
— Vous avez beaucoup de clients ? Enfin, je veux dire, vous êtes si loin de tout.
— Trois, répondit Steve qui s’était recouvert la calvitie d’un chapeau de paille.
— Trois rien qu’aujourd’hui ?
— Non. Trois… en tout.
— Mais à quoi vous occupez-vous entre deux clients ?
— On attend.
— C’est tout ?
— N’est-ce point ce qu’a fait au pied du mur, durant neuf longues années, le patriarche Daruma ?
répondit le petit moine sans la moindre animosité dans la voix. Alors, nous aussi, nous patientons.
— Mais comment vous faites pour payer le loyer, acheter à manger ?
— Y a pas de loyer. Le propriétaire du lac King nous apporte à manger. Il est pêcheur.
— Le lac King, c’est au bout de cette route, n’est-ce pas ? Qu’est-ce qu’il y a au juste ? Un truc de vacances ?
— Une maison de tolérance.
— Quoi ? Ne me dites pas que les moines bouddhistes sont sponsorisés par un bordel ? Je rêve !
— Comme c’est touchant, ajouta Calliope.
— Il y est arrivé ! les interrompit Coyote en parlant du Maître qui tenait au bout de ses doigts restants une soupape de métal poli.
— Voyez-vous ça ? Une soupape tordue.
Le Maître emporta la pièce dans l’atelier. Tous le suivirent et le regardèrent prendre la soupape entre les mâchoires d’un étau. D’une main il empoigna un marteau pendant que de l’autre il caressait le bout de métal. Sans prévenir, il poussa un énorme cri et frappa un grand coup sur la soupape. Puis il salua à l’orientale et reposa le marteau sur un banc.
— Ça y est ! C’est bon, fit Steve, y allant d’une nouvelle courbette.
— C’est de cette façon qu’il a perdu ses doigts ?
— Pour atteindre la connaissance, nous devons abandonner les biens de ce monde.
— Oui. Comme les leçons de piano, par exemple, ne put se retenir de dire Coyote.