De Harry Rosenmerck à Annabelle Rosenmerck
Tel-Aviv, le 5 septembre 2009
Ma fille,
Je le savais à la lueur dans tes yeux quand tu es venue chez moi.
J’imagine que je ne dois pas parler du père mais je suis le tien, donc je m’en soucie. Est-ce un souvenir du vieil homme marié qui n’a pas su t’aimer ? Ou es-tu tombée amoureuse à Nazareth sans que je m’en aperçoive ?
Je suis vieux sans doute. Je pense que c’est de l’amour. Je l’espère du moins.
Je suis très heureux, mais j’avais imaginé que tu te marierais d’abord…
Papa