Apportez moi la tete du prince charmant
Pauvre, pauvre diable ! Un démon plus brimé, plus maudit, plus damné qu’Azzie, ça n’existe pas. Il a pourtant une riche idée pour le concours du Millénaire, qui décide de la prépondérance du Bien ou du Mal sur le destin des hommes pour les mille ans à venir ! Mais, c’est bien connu, on n’est pas aidé. Ni sur terre ni en enfer… Il est plutôt bon diable, Azzie, entièrement voué au Mal. Il dispose d’une carte de crédit satanique illimité, il peut commander une forêt enchantée, une épée modérément magique (les vraiment magiques sont en rupture de stock), un château ensorcelé, et tout et tout… Mais le Bien s’insinue sournoisement dans ses oeuvres, et chaque fois, Azzie se casse la figure ! Navrant, non ? Le fantastique devient alors délirant, et l’humour triomphe. L’amour aussi, incidemment…