Nous sommes à l'automne de 1805 et Nelson s'apprête à tendre aux
Français le piège que l'on sait au large du cap Trafalgar... Bolitho à
Trafalgar ? Pas tout à fait, mais pas loin. On signale en Méditerranée
la présence d'une escadre espagnole toute prête à secourir les Français
coincés à Cadix. Bolitho n'assistera pas à la grande bataille ourdie par
Nelson... mais contribuera de loin à la victoire en affrontant avec ses
pauvres forces un ennemi qu'on n'attendait pas - et y perdra son vieil
et fidèle Hyperion, coulé sous lui. Absent " ce jour-là "- mais à
l'honneur quand même.
Fin 1773. Bolitho a seize ans à l'heure de son deuxième embarquement.
C'est sur la Gorgone, un imposant vaisseau de soixante-quatorze canons
qui appareille pour une destination inconnue, que le " petit " Richard
fera son rude apprentissage! Promiscuité des entreponts, brutalité des
maîtres d'équipage, peur au ventre à l'heure des manœuvres dans la
voilure quand le gros temps malmène le navire -sans parler de quelques
coups fourrés non prévus au programme... Suite de la réédition en
collection " Libretto " de la légendaire série de romans de mer "
Captain Bolitho ". Des romans qui ont valus à Alexander Kent d'être
qualifié par le New York Times de " maître incontesté du roman
d'aventures maritimes ".
1778. La guerre menée contre l'Angleterre par les colonies révoltées
d'Amérique implique à présent la France, et les terribles corsaires des
Isles qui multiplient leurs mauvais coups à partir de leurs mouillages
secrets en mer des Antilles. Richard Bolitho se voit confier sa première
corvette, l'Hirondelle : un fier voilier, servi hélas par un équipage
peu habitué au combat. 1781 : La bataille de la baie de Chesapeake
annonce sans ambages qu'une page de l'histoire est en train de se
tourner. Un capitaine de Sa Majesté, jusqu'alors pouvait pensait qu'il
se battait d'abord pour maintenir la paix sur les océans, et préserver
la tranquille emprise de son pays sur le vaste monde. Cette illusion
vient de se dissiper. Les hommes ne peuvent supporter sans ennui l'idée
d'un monde supposé pacifié...
1811 : Après un repos bien mérité en
Cournouailles auprès de sa douce Catherine, l'amiral Richard Bolitho est
rappelé à Londres. Pour défendre les intérêts de l'Empire, l'Amirauté
doit contenir les troubles en Amérique - ou envisager la guerre avec ces
amis de naguère. Si la voie de la diplomatie échoue, celle des armes
s'imposera. Pour cette mission à haut risque, Bolitho devra compter sur
le courage et la loyauté de ses plus fidèles officiers, et sur la
confiance de ses proches. Menée par l'Indomptable, sa flotte devra
également tenir la distance qui sépare Plymouth de la Nouvelle
Angleterre. Dans les eaux troubles de l'Atlantique, l'escadron volant de
l'amiral Bolitho sera confronté à une première et suprême épreuve. Il
devra en découdre, au nom de la liberté.
Les succès du général Bonaparte - nous
sommes en 1800 - inquiètent toute l'Europe. L'Angleterre ne voit qu'une
conduite possible, face au jeune dictateur qui se prétend l'héritier de
la Révolution : la lutte à outrance - sur mer notamment. Mais toutes les
nations ne pensent pas comme elle. La Russie, la Prusse, la Suède ne
demandent qu'à se rallier à un « pacte de neutralité » tout à l'avantage
des Français, et il se murmure que le Danemark pourrait basculer sans
bruit du côté des sans-culottes...
Richard Bolitho, fraîchement promu amiral, se voit confier une petite
escadre dans le dispositif que l'Amirauté entend déployer pour «
reconquérir » la Baltique - où tout se joue désormais. L'ensemble forme
une flotte imposante, sous le commandement d'un jeune amiral qui vient
lui aussi de faire ses preuves en Méditerranée : Horatio Nelson.
Bolitho joue son rôle sans s'abriter derrière ses galons, c'est-à-dire
en faisant son devoir et même un peu plus...
Janvier 1782. Le capitaine Richard Bolitho reçoit l'ordre de conduire la
Phalarope, frégate du roi d'Angleterre, dans la mer des Caraïbes, où la
flotte française de l'amiral de Grasse prête main-forte aux corsaires
qui servent la cause de la Révolution américaine. Ce devrait être un
moment de fierté pour un si jeune capitaine ; si l'équipage de la
Phalarope, mené avec cruauté sous un précédent commandement, n'était au
bord de la mutinerie. Le lecteur, une fois le livre refermé, aura eu son
content d'aventures. Sans doute s'étonnera-t-il de ce que l'héroïsme
des marins, tant vanté, se paye ici d'un prix si dur. C'est que l'auteur
se garde bien de recourir, pour l'évoquer, aux couleurs flatteuses. La
Gloire à laquelle prétendent les hommes, envers et contre toute raison,
est une maîtresse cruelle. On use à sa poursuite et son sang et ses
rêves. Sans autre espoir sans doute que de vaincre, chemin faisant, le
pire ennemi des âmes : lequel n'est pas la Mort mais l'Ennui majuscule -
moteur secret de nos folies et de nos désirs, et unique agent de notre
destin.
Méditerranée, 1797. Richard Bolitho vient de franchir le cap de la
quarantaine avec le grade de " capitaine de pavillon ". La guerre menée
contre la France s'éternise et menace de mal tourner. A dire vrai, c'est
même l'une des pires périodes qu'ait connues la Marine britannique :
celle de la Grande Mutinerie. Il se murmure que la France du Directoire,
qui ne manque pas de généraux ambitieux, a le projet d'accaparer les
routes du Sud et de l'orient. Alliés imprévus des Français, les
corsaires d'Alger se révèlent des adversaires avec lesquels il faut
compter. Après des années de conflit, le découragement guette Bolitho et
ses troupes. L'heure serait presque à la nostalgie... si les
contraintes du blocus ne ramenaient les hommes à une dure réalité qui
exclut rêveries et regrets.
En 1784, l'Angleterre se bat contre la
France sur presque toutes les mers du globe. Le jeune capitaine de
corvette Richard Bolitho se voit dépêcher vers l'océan Indien à bord
d'une frégate que l'amirauté destine à une mission aussi délicate que
mystérieuse.
1798 : A la tête d'une petite escadre,
Richard Bolitho, promu commodore, prend le large. Il s'apprête à gagner
la Méditerranée où, dit-on, se trouverait déjà une lourde armada
française, dotée d'une artillerie dernier cri. Bolitho a pour ordre de
débusquer l'ennemi et de découvrir ses intentions. Ne disposant pas de
bases en Méditerranée, le commodore présume une mission ardue. Et au
cours de longs mois où l'escadre subit les assauts répétés des Français
et les caprices du temps, il apprend qu'il a autant à craindre de ses
propres troupes que de l'ennemi. Quand s'ouvre la bataille d'Aboukir,
opposant sur les eaux du Nil les navires anglais aux forces tricolores,
il sait que son avenir est en jeu. De ses décisions dépend le sort d'une
flotte et de toute une nations.
La France révolutionnaire vient de déclarer la guerre au monde.
Richard Bolitho, promu malgré son jeune âge commandant de l'Hypérion, un navire de ligne, s'initie à la discipline du combat d'escadre : vaste partie d'échecs où entrent en compte des variables difficiles à contrôler, tels le régime des vents, l'humeur des équipages - ou tout simplement la peur. Les Anglais sans perdre de temps organisent le blocus de Toulon tandis que l'amiral Moresby tente d'occuper un îlot stratégique au large des côtes françaises.
Après une première tentative désastreuse (Moresby est tué sous ses yeux), Bolitho prend l'affaire en main, ose un coup injouable... et gagne. Mais gagne-t-on jamais à ce jeu où la mort est la rançon de la victoire, et où le succès d'un jour est si vite défait par le temps ?
Nous sommes en mars 1777 et le jeune lieutenant Richard Bolitho est
affecté à bord d'un superbe deux-ponts à destination de New York.
L'insurrection des colons d'Amérique a enfin tourné à la guerre déclarée
contre l'Angleterre... et nos marins vont avoir à se battre contre
leurs frères d'hier. L'ambiance à bord est morose. L'Amirauté.,
craignant de possibles mutineries invite les commandants d'unités à
redoubler de férocité envers les équipages. Mauvais calcul, car ce sont
souvent les équipages qui gagnent les batailles, non les stratèges en
chambre. Ce dont Richard pourra se rendre compte par lui-même puisqu'à
l'issue d'une saison fertile en surprises, il se voit enfin confier le
commandement de son premier navire. Avec ce roman (troisième de la
série), se poursuit l'édition française du fameux cycle romanesque "
Captain Bolitho " - qui a valu à Alexander Kent le titre de " maître
incontesté du roman d'aventures maritimes ".
Automne 1794. L'Angleterre vient de comprendre que la seule façon de
briser la politique agressive de la France révolutionnaire est d'établir
un blocus impitoyable de ses ports. Mais les Mangeurs de grenouilles
ont plus d'un tour dans leur sac : l'amiral Lequiller parvient à déjouer
la vigilance de l'escadre anglaise, et le capitaine Bolitho, qui
commande l'Hyperion échappe de peu au piège tendu par le diabolique
Français. Ce dernier cingle vers les Antilles, où il compte à l'évidence
porter de rudes coups au commerce local, vital pour l'Angleterre. A
moins que la tentative du rusé Lequiller n'obéisse à un autre mobile :
attirer ses poursuivants vers les Tropiques pour les écarter du combat
décisif qui doit avoir lieu au large des côtes de la vieille Europe...
Ayant flairé la manœuvre, Bolitho quitte les îles bénies de la mer
Caraïbe, et met le cap sur l'Espagne, toutes voiles dehors. Enfin,
l'ennemi est en vue !
Richard Bolitho is convoqué par l'Amirauté pour recevoir ses ordres pour une difficile mission. La récente paix d'Amiens montre déjà des signes de faiblesse et de tention . Bolitho navigue vers l'est pour les Caraibes pour négocier l'île de San Felipe aux français. Mais la diplomatie ne résoud pas tout !
Riches et mouvementées. Les dernières aventures du capitaine Alatriste
(quatrième de la série) ont quelque chose du Bossumélangé aux Mystères de Paris et aux Révoltés du Bounty. De la cape, de l'épée, des brigands, des gueules
cassées et des trognes patibulaires, des navires, des galères et des
galions chargés d'épices et d'or... C'est précisément l'or qui gouverne
ces aventures d'un capitaine, vaillant soldat, de retour de deux années
de bataille à Breda. Un or royal, celui de Philippe IV, convoité par des
contrebandiers féroces dans les creux de Séville, oscillant entre
gloire et misère, entre opulence et dilapidation, capitale de la mer
océane, peuplée de nobles, de commerçants, de clercs, de filous et de
femmes superbes. La règle du genre veut que le héros ne soit pas épargné
par les ennuis, les combats, les pires dangers.
Février 1813: Sir Richard Bolitho regagne Halifax, en Nouvelle-Ecosse,
afin de continuer une guerre dont il doute sérieusement de l'issue, mais
que ni le Royaume-Uni ni les Etats-Unis ne peuvent se permettre de
perdre. Après trente années de conflit, la France comme 1'Angleterre
sont fatiguées. Et l'amiral Bolitho aspire seulement à la paix. Mais
celle-ci n'a pas cours sur les eaux glacées du Canada : les
ressortissants de cette jeune nation en colère défendent leur identité
en affrontant leurs frère, d'hier, venus en nombre d'Angleterre. La paix
ne règne pas davantage au sein des équipages qui battent pavillon
britannique : Adam, amer, pleure son bateau et son amour perdus : le
contre-amiral Valentine Keen. quant à lui, peine à assumer ses
responsabilités. Enfin, la paix n'est pas le but ultime de ceux,
nombreux, qui voient avant tout dans cette guerre le moyen d'assouvir
une vengeance personnelle...
En cette année 1774, l'Europe exceptionnellement est eu paix. Le jeune
Richard Bolitho, lieutenant depuis peu, ronge son frein sur les quais de
Plymouth ; et finit par décrocher un poste à bord de la Destinée, une
frégate chargée d'une mystérieuse mission dans les mers du Sud. Où l'on
découvre que les périodes dites " de paix " ne sont pas de tout repos
pour la Navy, pirates et trafiquants de tout poil profitant de la
suspension des hostilités pour redresser dangereusement la tête. Richard
observe de tous ses yeux ; et paie - déjà - de sa personne. Il est à
l'âge des découvertes : la mort, l'amour. Il s'inquiète des lendemains :
auront-ils le goût de la déception, celui de la gloire ?
La guerre des Flandres fut une abominable boucherie. Le capitaine Diego
Alatriste y était, bien sûr, entraînant dans l'horreur Iñigo Balboa, son
jeune et fidèle page, pour une terrible initiation. Le célèbre et
magnifique tableau de Velasquez La Reddition de Breda ne dit pas
tout... Il n'évoque ni l'interminable longueur du siège, ni la mise à
sac d'Oudkerk, ni les mutineries, ni la folie des hommes de guerre et de
leurs gouvernants... Balboa, lui, raconte tout ce qu'il a vécu.
Madrid sous le règne de Philippe IV. Comme souvent, le jeune page Iñigo
Balboa attend la sortie de prison de son maître, le capitaine Diego
Alatriste y Tenorio. Bretteur d'exception, ce vétéran de la guerre de
Flandre nourrit son esprit débridé d'une culture encyclopédique, et son
estomac du produit de ses talents de bretteur, ce qui n'est pas
forcément sans dangers. C'est ainsi qu'Alatriste se retrouve au cœur
d'une conspiration impliquant jusqu'à la cour corrompue du roi
d'Espagne et le Saint Office, autrement dit la terrible Inquisition…
Ce
premier tome des aventures d'Alatriste est un régal. L'histoire est
vue à travers les yeux du jeune page : on se glisse dans les ruelles
borgnes, on boit dans des tavernes obscures en compagnie de spadassins
éméchés, on chuchote entre conspirateurs, on s'amourache… Roman
d'aventures, thriller historique, récit de cape et d'épée, ce livre
n'est pas sans évoquer Alexandre Dumas, dont l'auteur, un ancien
journaliste, est un grand spécialiste.
Peut-on refuser de l'aide à un ami, surtout lorsque celui-ci n'est autre
que le poète Francisco de Quevedo, et qu'il s'agit de libérer une jeune
femme d'un couvent visiblement dangereux ? Ce n'est pas le genre de
l'aventureux capitaine Diego Alatriste, toujours prêt à croiser le fer
dans cette Espagne de Philippe IV qui sombre à la fois dans la décadence
et l'intégrisme religieux. Le capitaine devra encore tenter de sauver
le fidèle page Iñigo Balboa avant qu'il ne périsse sur le bûcher et
déjouer les multiples chausse-trappes d'un complot qui mettra de vieux
ennemis sur son chemin...
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