Les hommes
C’est un hymne aux hommes perdus des années 1950 et 1960, de ceux qui ressemblent à Lino Ventura ou à Gabin, des petits gangsters qui roulent des mécaniques et qui n’ont pas toujours le courage d’affronter la réalité. Ils aiment les femmes et les femmes le leur rendent bien car, au-delà de leur carapace, ils sont émouvants. Parfois cruels. C’est surtout l’histoire de Mietek, un individu en déshérence, amoureux d’une femme qui ne peut pas l’aimer. Mietek ne s’en sort pas, s’enlise dans des histoires dont le dénouement risque d’entraver sa liberté.« Depuis pas mal de temps, je me disais que c’était fini les hommes, que c’était vraiment une espèce en voie de disparition – ce qu’on appelait les hommes, c’était les derniers singes, quoi. J’ai écrit une cinquantaine de pages – et ils sont venus les hommes de ma jeunesse et ma jeunesse avec. Mais dans toutes les histoires d’hommes, il y a une fille, et même il faut une fille – sans fille, pas d’homme. Et l’autre raison du livre m’est apparue, c’était elle – ma fille, Cora. C’était pas une histoire d’homme que je voulais écrire, pas exactement, c’était une histoire de père et de fille. »RICHARD MORGIÈVEUne femme regarde l’homme qu’elle aime et observe les attitudes, les expressions, les malentendus, les détails de la vie commune qui viennent parfois perturber les folles passions… Autant de situations qui renvoient dos à dos hommes et femmes dans cette périlleuse entreprise qu’est la vie en couple.RICHARD MORGIÈVE est l’auteur de vingt-sept romans et trois pièces de théâtre publiés chez Ramsay, Robert Laffont, Calmann-Lévy, Carnets Nord, entre autres. En 1995, Joëlle Losfeld reprend Un petit homme de dos, qui est un véritable succès. Elle a depuis publié Mon petit garçon, Bébé-Jo, La demoiselle aux crottes de nez et Mondial cafard…