CONCLUSION
J’ai eu tort de traiter mon angine par le mépris. Pour se venger, elle me fait tartir quatre jours pleins avec des fièvres vertigineuses ; des cauchemars à grand spectacle et tout le bigntz ! Le matin du quatrième jour, coup de tube. M’man revient, troublée.
— Antoine, dit-elle, ce sont Mmes Pinaud et Bérurier qui téléphonent. Depuis quatre jours elles sont sans nouvelles de leurs maris et elles demandent…
Ma rate fait explosion. Ah ! les deux navets ! Tout à mon enquête et à ma maladie, je les avais oubliés. Ils doivent commencer de moisir dans la carrée où ils se tiennent aux aguets.
— Pourquoi ris-tu, Antoine ?
— Je t’expliquerai. Va dire à ces deux truffes qu’elles ne se réjouissent pas trop tôt. Ce n’est pas encore cette fois-ci qu’elles palperont leur pension de veuves de flics !
FIN