Chapitre 3 Epilogue

Epilogue

     
    Au matin, quand Stéphane et moi-même apparaissions dans la cuisine . Nous eûmes la surprise de voir nos trois amis déguisés en soubrette et les fesses à l'air, sous un tablier de cuisine .
    — Maîtresse ! Maîtresse ! nous sommes à vos ordres. S'écriaient-ils en réprimant , difficilement , un fou rire.
    La cuisine était rangée, la vaisselle faite, que du bonheur pour commencer la journée !
    Le petit déjeuner fut joyeux, Stéphane nous promit de venir, accompagné de son ami, la prochaine fois. La date fut fixée.
    Les éclats de rire fusaient, à l'évocation de la soirée de la veille. La fuite de Gérard, les seins de Virginie ! Bon, passons, les hommes sont ainsi !
    Quand nous sortîmes pour rejoindre nos voitures, Virginie balayait le devant de sa porte. Pierre, Stéphane et moi sommes allés lui faire une bise d'au revoir . Son fond de teint cachait mal un hématome sur une pommette.
    — La prochaine fois c'est moi qui invite. S'écria-t-elle
    Roland la convia à boire un café, elle accepta avec plaisir.
    — Gérard est parti à la chasse pour la journée . Raphaël est là ? Se renseigna-t-elle . Roland acquiesça d'un hochement affirmatif de la tête et avec un petit sourire entendu.
    Le ciel était bas et gris, un crachin glacial balayait avec un petit vent nos visages transis.
     
     
 
    Les premiers kilomètres de route du retour furent silencieux entre Pierre et moi. Cette première intimité depuis la soirée, était un peu difficile.
    C'est Pierre qui rompit le silence.
    — Alors ta nuit d'amour avec Stéphane ?
    — Bien merci.
    — Je ne veux pas savoir ce que vous avez fait.
    — Tu as raison, je ne te dirais rien, de toute façon. En revanche , je peux te faire tout ce que je ne lui ai pas fait, et tu peux me faire tout ce qu'il ne m'a pas fait. Dis-je timidement.
    — Quand ça?
    — Tout de suite si tu veux.
    La voiture, après un virage serré pour emprunter un petit chemin, cahota quelques mètres, puis s'immobilisa au son du frein à main.
La brume envahissait la campagne, ses volutes caressaient le pare-brise. Bientôt, à l'orée d'un bois, quelque part en Cévennes, un véhicule se mit à tanguer et gémir de plaisir.