FICHE 2 .
A – JE FUS UN PRODUIT DONT LA CONFECTION ÉTAIT TRÈS SURVEILLÉE.
B – DANS LES BRAS DU DÉFUNT QUE LES ROIS ONT OUBLIÉ…
C – LE VENTRE.
Encore des devinettes, naturellement. Mentalement, je répète plusieurs fois le second renseignement. Dans les bras du défunt que les rois ont oublié…
Dans les bras du défunt…
De quel défunt s'agit-il ? Pourquoi les rois l'au raient-ils oublié ? Quels rois ?… Attention ! Ne confondons pas vitesse et précipitation. S'agirait-il du château ?
Non. J'y suis ! Facile… Le voilà mon défunt : c'est l'arbre mort. Un arbre isolé, donc effectivement oublié par les bois qui portent chacun le nom d'un roi. La boîte noire contenant ma troisième fiche a été dissimulée dans les branches…
Je consulte ma montre. 15 h 20. Le temps passe vite. Allez-y, mesdames et messieurs ! Engagez vos paris !
Je quitte le champ des statues avec l'idée que je viens de prendre l'avantage sur les autres concurrents. Déjà deux fiches, et bientôt la troisième ! Sacré petit veinard, va !… Les autres n'ont qu'à bien se tenir. Le jeu sera probablement terminé plus tôt que ne le pensent les organisateurs.
J'adresse à la dernière statue, celle de Cérès, un salut respectueux et prends la direction de la ville en ruine. Là encore j'effectue un crochet de manière à éviter les marais… Dire qu'il y en a peut-être qui chercheront leurs fiches parmi les roseaux, ou dans les collines, ou encore dans les bois !,.. Seront pas gâtés, ceux-là !
Stupéfait, je m'arrête.
Il y a une seconde je songeais aux éventuelles surprises. La première est pour moi, dirait-on. A quelques pas de moi, un type est allongé, il ne bouge pas. Il est mort.
C'est Falker. Sa tête est pleine de sang.
Instinctivement, je me retourne, inspecte les environs, histoire de me rassurer. C'est peut-être formidable de jouer le rôle d'une victime devant des milliers de téléspectateurs mais, excusez-moi, je n'ai pas la vocation ! Un homme averti vaut mieux qu'un homme qui ne l'est pas, dit un proverbe bien connu…
Prudent, j'observe les alentours. Personne. Mon regard se pose de nouveau sur le cadavre. C'est de la belle ouvrage ! Ce pauvre Falker a eu le crâne fracassé à coups de pierre…
Encore un défunt. C'est plutôt rigolo comme situation. Moi qui cherchais justement un mort…
Mais qui a fait ce coup-là ?
Ni moi, ni Gunstett. Conclusion : c'est forcément l'un des trois autres. Le spectateur le sait, lui qui n'a rien perdu de la scène. En ce qui me concerne, je ne peux que m'interroger.
Voilà qui va singulièrement me compliquer l'existence. Le règlement n'interdit pas la violence… Il va falloir te méfier, Jeannot !
Mmmmouais ! Mais de qui exactement ?
Cari Benfeld est mon premier suspect. A mon avis, c'est le plus dangereux de la bande. Si je m'en souviens bien, le meurtre est l'une de ses passions… Un de plus, qu'est-ce que ça change ? D'autant que le crime, ici, se trouve légalisé par le fait même qu'il s'inscrit dans le cadre d'un jeu. Le genre « crime homologué » quoi !
Second suspect : Dyana Serval… Elle n'a jamais tué, d'après ce que j'ai entendu au moment des présentations, pourtant la confiance que je lui accorde est des plus limitées. Comme je le disais, ici, le meurtre est parfaitement légal… Et qui n'a jamais eu l'idée de tuer quelqu'un, hein ? L'occasion fait le larron. Surtout quand le larron est intéressé. Or, il l'était ! La boîte vide… qui gît entre les bras du défunt en est la preuve. L'assassin est également voleur.
Sabine Leyland ? Je ne crois pas qu'elle ait tué Falker. Ce n'est pas le genre. Toutefois, gardons-nous des conclusions hâtives et observons une méfiance prudente… Si miss Moche est venue ici pour éprouver des émotions, elle n'est peut-être pas aussi claire que cela… Mais elle a beau avoir une tête à se faire psychanalyser trois fois par semaine, je la trouve sympathique… Bizarre, bizarre… (Oui, j'ai dit « bizarre » !)
En finale, je ne suis guère renseigné. Ces trois-là sont des assassins possibles. Si j'ai, d'emblée, écarté ce truand de Gunstett, c'est parce que je l'ai vu rôder près du dolmen il n'y a pas si longtemps. Je serais étonné qu'il ait pu revenir aussi vite dans les parages. Quoique…
Bon ! Il va falloir jouer serré, maintenant. Au jeu de piste, à la chasse au trésor, au jeu des devinettes s'ajoute un autre divertissement : le jeu du chat et de la souris. Tout le monde a la possibilité d'être le chat. Mais qui se prend pour le chat peut tout aussi bien être transformé en souris.
Au fond, nous sommes tous motivés. Nous avons tous intérêt à nous débarrasser de nos concurrents.
Faire l'andouille, voilà la règle ! Il est impératif de laisser croire aux autres qu'on en est toujours à sa première fiche et que l'on cherche désespérément la deuxième.
Tout le monde il est laid, tout le monde il est pourri.
Mais, j'y pense… Il n'est pas nécessaire de tuer. Supposons que je trouve sur mon chemin une boîte appartenant à un autre. Pour lui, le jeu est terminé… Est-ce que, par hasard, Falker aurait découvert une boîte appartenant à son assassin ?
Bah ! Après tout, qu'est-ce que ça peut bien me faire ? Je reste là à glandouiller au lieu de poursuivre mon chemin. Falker est mort. Et après ? Je ne le connaissais pas. Sa mort ne me touche pas bien que je trouve dégueulasse qu'on l'ait supprimé. On l'a attaqué par-derrière. L'horrible blessure qu'on lui a faite juste au-dessus de la nuque en est la preuve…
15 h 50. Je repars. A présent, les conditions ne sont plus les mêmes. Après un départ amusant, le jeu tourne au vinaigre, se transforme en roman policier des années 1900… Qui jouera Maigret, Hercule, Poirot ou San-Antonio ?
Laissons tomber. Je dois me consacrer au jeu, ne pas oublier la chandelle. Pour l'instant, j'ai un rendez-vous urgent avec un arbre mort… Pourvu que ma boîte s'y trouve !
A ma droite, j'aperçois les marais. A ma gauche, la ville en ruine. Un vrai paysage de mort !
La bande de terre ferme sur laquelle je me suis engagé mesure approximativement trois cents mètres de large. Elle est couverte d'herbe rase, et parsemée de fleurs bleues. Devant moi, à un kilomètre environ, s'étend le bois du Roi de Cœur…
J'avance en jetant fréquemment des coups d’œil aux alentours. Dorénavant, la méfiance sera de rigueur. Puis, je relis ma seconde fiche.
Le premier renseignement n'est pas plus éloquent que son semblable de la fiche n° 1. Cet objet dont la confection était très surveillée est probablement un objet précieux… Mais quel rapport a-t-il avec les prétendants de Pénélope ? A ma connaissance, la digne épouse d'Ulysse n'a jamais été promise au plus riche, ou alors la mémoire me fait défaut… Mais je disposerai bientôt de quatre renseignements du même genre. Tous les espoirs me sont permis.
J'imagine le suspense angoissant des téléspectateurs. Si les paris ont commencé, ceux qui ont parié sur Falker vont tirer un de ces nez !… Ils n'ont plus qu'à se dépêcher de miser sur un autre concurrent… A l'heure qu'il est, je suis prêt à jurer que c'est l'assassin qui accumule les mises. Je suis sûr qu'on le voit déjà comme un vainqueur en puissance…
— Alors, monsieur Lehard ? On se balade ?
Je sursaute en reconnaissant la voix de Dyana Serval. Vivement, je me retourne et je la vois, souriante, adorable dans sa combinaison rouge, aussi gracieuse que la vierge Marie… Mais en plus sexy.
— Vous me paraissez drôlement nerveux, dit-elle. Auriez-vous du mal à trouver vos boîtes noires ?
— Vous ne croyez pas si bien dire ! Je tourne en rond… Je n'ai pas encore découvert ma deuxième fiche.
Son sourire s'accentue. Mon embarras et ma surprise l'amusent… ou elle ne croit pas un mot de ce que je viens de lui dire.
— Ce n'est pas aussi facile qu'on le pense, n'est-ce pas ?
— Non, dis-je en étudiant sa silhouette, ce n'est pas facile… Et puis, je n'aime pas les devinettes. Quand j'étais gosse, je perdais toujours à ce truc-là !
Elle a un petit rire cristallin de pucelle qu'on chatouille. Un rire qui glisse délicieusement sur ma peau et qui taquine mes zones érogènes.
Question : aurait-elle cette attitude décontractée si elle venait de commettre un crime ?
— Les choses n'ont pas l'air d'avoir mal tourné en ce qui vous concerne… Combien de fiches possédez-vous ?
— Oh ! Soyez sérieux, monsieur Lehard ! Vous pensez vraiment que je vais vous le dire ?… Mais qu'avez-vous à me détailler comme ça ?
— Vous n'aimez pas qu'on vous regarde ? Ignorer votre beauté serait vous faire offense !
— Merci, mon prince ! Quel lyrisme ! On croirait entendre parler un romantique !
— Je pense sincèrement ce que je dis.
— Je n'en doute pas. Seulement, autant que vous soyez au courant : je n'aime pas les hommes ! Les femmes, si !
— J'espère que vous plaisantez ?
— Pas le moins du monde !
— Pfft ! Quel gâchis !
— Vous dites ?
— Non… Rien. Je n'ai rien dit. Je regrette simplement qu'une fille comme vous soit… Enfin, en vienne à… Et puis n'en parlons plus ! Vous avez le droit de faire l'amour avec qui vous voulez. Personnellement ça ne me gêne pas. De plus, ce n'est pas mes oignons !
— Exact ! Mais vous n'êtes pas très combatif !
— Pourquoi cela ?
— Dès que l'on vous contre, vous faites machine arrière… Et si je vous proposais l'affaire, vous refuseriez ?
Je manque de m'étrangler avec ma salive. Je dois en outre avoir un air ahuri car le rire s'empare de nouveau de Dyana.
— Je vous ai fait marcher. Les hommes ne me sont pas indifférents et je n'ai rien contre eux ! Je désirais simplement voir votre tête, tester votre degré de combativité…
— Eh bien ! vous êtes renseignée !
— Mmm ! Pas tout à fait… Vos regards insistants me laisseraient penser que vous êtes plutôt du genre qui s'accroche…
Je hoche la tête.
— Dites… Vous savez qu'on nous voit et qu'on nous entend ?
Elle rit de plus belle.
— Ça, mon gros bébé, je m'en balance !
— Vraiment ? Et ça ne vous fait rien de savoir que des milliers de téléspectateurs vous ont vue commettre un crime ?
Dyana ne rit plus. Son visage se transforme. La gravité et l'incompréhension sculptent ses traits.
— Un crime ?… Ça ne va pas, mon petit vieux ?
Durant quelques secondes, je l'observe sans rien dire. Sa réaction me paraît bonne.
— Eroll Falker a été tué… Si vous voulez vérifier, c'est par là…
— Falker ? Tué ? Et par qui ?
En gros, je lui résume les faits, lui révèle mes soupçons en insistant particulièrement sur Cari Benfeld.
Elle m'écoute, paraît à la fois affectée et apeurée. La nouvelle semble la bouleverser. Pourtant, je sais que la mort de Falker ne peut la toucher. Si elle tremble, c'est pour elle… Ou elle est sincère, ou elle joue rudement bien la comédie.
— Jean… Vous permettez que je vous appelle par votre prénom, n'est-ce pas ?
— Vous auriez dû commencer par ça. Nous pouvons même nous tutoyer…
Elle a une seconde d'hésitation puis elle approuve.
— D'accord. Tutoyons-nous ! C'est plus simple… Jean, te crime est… inadmissible. Nous ne participons pas à un jeu violent et…
— Je t'arrête immédiatement. Aucune règle n'interdit le crime. Tout est légal… Je pourrais avoir tué Falker pour m'emparer de ses fiches !
— Je ne te crois pas capable de ça !
— Non ? Et pourquoi ?
— Pas après tout ce que tu m'as dit. De plus, tu n'es pas très combatif… Et tu m'as avoué il y a un instant que tu ne possèdes qu'une seule fiche…
Pas folle, la guêpe ! En me répondant de la sorte, elle me tend un piège. Mais j'ai compris.
— Bien pensé, Dyana.
— Approche-toi !
— Hein ?
— Approche-toi ! Je veux te dire quelque chose en particulier. Cela n'intéresse pas les téléspectateurs…
Je fais un pas, me colle contre elle, tends l'oreille.
Elle approche son visage du mien. Sa bouche pulpeuse est là, à quelques centimètres de la mienne. Si je ne me retenais pas…
Elle murmure :
— Écoute, Jean, ce que tu viens de me dire me rend folle. J'avoue sans honte que j'ai peur. Je ne tiens pas à subir le sort de Falker… Je suppose qu'il en est de même pour toi… Cependant, tu veux gagner. Et moi aussi je veux gagner. Faisons équipe ! A deux, nous serons davantage en sûreté… Nous mettrons immédiatement nos renseignements en commun et nous choisirons l'une ou l'autre voie… Le règlement n'interdit pas qu'il y ait plusieurs gagnants, n'est-ce pas ? Nous partagerons les gains ! Qu'en dis-tu ?
La proposition mérite réflexion. Faire équipe avec Dyana serait loin de me déplaire. Elle possède tout ce qu'il faut pour la rendre attachante. Et elle a raison lorsqu'elle déclare que nous y gagnerons en sûreté… L'idée est séduisante, aussi séduisante que celle à qui elle appartient !
Par tous les damnés de l'enfer, j'ai bien envie d'accepter la proposition ! Qu'est-ce que je risque ? Même si Dyana m'a menti, même si c'est elle qui a tué Falker, je crois que je saurai me défendre… A l'heure qu'il est, elle pense que j'ai détourné mes soupçons et que je crois Benfeld coupable. De surcroît, elle me prend pour un type un peu naïf… Oui, je me demande si je ne dois pas profiter de l'occasion.
— Alors ? Qu'est-ce que tu décides ?
— Rien encore. Je réfléchis. Je pèse le pour et le contre.
— Mon idée ne te plaît pas ?
— Si. Trop !
— Tu n'as pas confiance en moi ?
— Quelle question ! Je te fais confiance comme tu me fais confiance !
— Tu ne vas tout de même pas me dire que je ne te plais pas !
— Tu veux savoir la vérité ? J'ai envie de toi !
— Alors ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
— J'aimerais voir tes fiches… Tu en as combien ?
A mon grand étonnement elle répond franche ment :
— Trois ! Et je connais l'emplacement de la quatrième !
Elle m'agite les fiches sous le nez. Il y a bien trois fiches. Mais deux d'entre elles appartenaient peut-être à Eroll Falker !
— Tu es correcte, Dyana. Et beaucoup plus forte que moi… De mon côté, je ne possède vraiment qu'une seule fiche. Je ne t'ai pas menti… Tu sais, je ne comprends pas très bien les renseignements… Euh ! De quel côté venais-tu lorsque tu m'as aperçu ?
— Je revenais du temple hindou… J'y ai passé beaucoup de temps. Plus qu'il n'était nécessaire. Il y a là-bas des mosaïques superbes ! Je les ai un peu trop admirées… Mais, au fait, pourquoi cette question ?
Je sors ma première fiche, la lui mets sous les yeux.
— Regarde. Il est écrit : « Aux pieds de l'amour gît la seconde. » Je crois bien que je vais découvrir dans le temple hindou ma deuxième boîte noire… Il y a certainement des bas-reliefs qui représentent des scènes érotiques…
— Sur les murs, à l'extérieur, oui…
— Alors, c'est sûrement ça !
Je range ma fiche, me compose un air satisfait.
— Dyana ?
— Oui ?
— Je te fais confiance, hein ? Laisse-moi tenter ma chance. Ne révèle rien à personne et oublie ce que tu as vu… Tu possèdes trois fiches. Moi, une seule… Dans cette histoire, je ne te serai pas très utile. Ces devinettes, c'est du martien, je n'y comprends rien… J'aurais bien aimé faire équipe avec toi, mais…
— Jean ! Tu révèles aux téléspecta…
— Ça n'a plus d'importance, Dyana. J'ai décidé de continuer tout seul !
— Tu aurais pu me protéger, salaud !
— Je sais…
Cette fois, ma belle, je crois que je t'ai convaincue de ma naïveté !
Je soupire. Dieu sait qu'il m'en coûte de laisser partir une aussi délicieuse partenaire, mais dans cette épreuve je tiens à faire cavalier seul, du moins pour le moment. Gardons la tête froide. Le plaisir, ce sera pour plus tard.
— Tu n'es qu'un idiot ! Un sombre idiot !
— Tu as probablement raison. Mais je préfère me débrouiller tout seul ! On ne sait jamais… Je répondrai peut-être correctement aux prochaines devinettes !
— Ça m'étonnerait !
— On verra !
— Assez ! Va ! Dégage !
— C'est précisément ce que je vais faire ! Salut, Dyana ! Sans rancune !
— Minable !
Elle tourne les talons, s'éloigne vers l'endroit où j'ai découvert Falker… Va, petite ! Trouve un autre pigeon à plumer !
A mon tour, je pars dans la direction du temple hindou, histoire de donner le change. Sans me retourner, je parcours ainsi quelque quatre cents mètres puis je me cache au milieu d'un massif de buissons.
Plus un mouvement.
J'attends que ma jolie blonde fasse demi-tour. J'ai comme l'impression qu'elle va me suivre… 16 h 30. Je lui accorde un quart d'heure…
A 16 h 45, Dyana n'est toujours pas là. Je me suis trompé : elle ne me suit pas. Elle a dû effectivement me juger trop niais. Ou elle a découvert le sens de l'énigme qui indiquait l'emplacement de ma seconde fiche ! Hum ! Qu'elle dise bonjour à Vénus de ma part !
Aucun risque qu'elle trouve la boîte noire. Je l'ai jetée aussi loin que j'ai pu. La môme en sera pour ses frais.
Well ! Plus question de rouler les téléspectateurs. Après ce petit intermède, on va parier sur moi. Donc, inutile de vouloir jouer les imbéciles. Abat tons nos cartes et parlons franc.
16 h 50. La voie est libre. Je n'ai qu'à me dépêcher de courir jusqu'à mon arbre, non pas pour vivre heureux près de lui, mais pour y grimper. Rien de plus simple pour moi. Bientôt, je serai en possession de ma troisième fiche…