DICTIONNAIRE DES AUTEURS
Asimov (Isaac). – Né en U.R.S.S. en 1920, Isaac Asimov réside aux Etats-Unis depuis 1923. Après avoir obtenu un doctorat en chimie biologique, il fut quelque temps professeur de cette branche à l’Ecole de médecine de l’Université de Boston, écrivant accessoirement des récits de science-fiction qu’il signait presque toujours de son nom véritable (ce qui ne semble pas lui avoir valu d’ennui particulier dans sa carrière académique). Par la suite, Isaac Asimov se consacra à une carrière d’écrivain indépendant, dans laquelle la science-fiction ne représenta bientôt plus qu’un à-côté. Asimov est en effet l’auteur d’excellents ouvrages de vulgarisation scientifique, parmi lesquels The Intelligent Man’s Guide to Science (remarquable panorama des sciences physiques et biologiques, remis à jour en 1972 sous le titre de Asimov’s Guide to Science), des ouvrages d’histoire et un roman policier. Sa curiosité encyclopédique et sa formation scientifique rigoureuse se discernent dans ses récits d’imagination, où il met généralement l’accent sur le raisonnement, l’intelligence et l’ouverture d’esprit. Il a introduit dans ses récits de robots, réunis sous le titre de I robot (Les Robots, 1950), les trois lois de la robotique devenues fameuses depuis lors. Sa trilogie Foundation (Fondation, 1951-1953) est la première évocation d’un empire galactique futur. Il a réussi à combiner la science-fiction et l’énigme policière dans The Caves of Steel (Les Cavernes d’acier, 1954) et The Nacked Sun (Face aux feux du soleil, 1957). Un numéro spécial du Magazine of Fantasy and Science Fiction lui fut consacré en octobre 1966. Isaac Asimov a fait paraître son centième livre (Opus 100) en 1969.
Bester (Alfred). – Né en 1913, Alfred Bester entreprit des études de médecine, puis de droit, tout en suivant de nombreux cours à option : cette diversité d’intérêts reflétait un caractère de dilettante brillant qui devait ultérieurement marquer ses récits de science-fiction. Alfred Bester se fit connaître en écrivant pour la radio et la télévision et en collaborant à des magazines tels que Holiday et Rogue. Il s’imposa relativement tard comme romancier de science-fiction avec The Demolished Man (L’Homme démoli, 1953) et The Stars my Destination (Terminus les étoiles, 1956). Dans ses nouvelles, il excelle à faire ressortir l’élément paradoxal, incongru ou simplement bizarre, qui piquera la curiosité du lecteur. Il fut critique des livres dans The Magazine of Fantasy and Science Fiction entre 1960 et 1962. En 1957, Alfred Bester présenta à l’Université de Chicago un exposé qui constituait pratiquement une « confession » sur son activité d’auteur de science-fiction ; le texte de cet exposé a été inclus dans The Science Fiction Novel
Bush (James). – Après des études de biologie, James Blish – qui est né en 1921 – renonça à la carrière de chercheur scientifique pour celle d’agent en relations publiques et de conseiller littéraire. Cette dernière activité, qui l’obligeait à distinguer puis à expliquer les faiblesses des textes qui lui étaient soumis, eut une influence certaine sur sa propre production de science-fiction : celle-ci fut d’abord marquée par une sorte d’intellectualisme distant, puis par le développement prudent des personnages sur les plans de la vraisemblance et de la psychologie. James Blish s’est signalé en particulier par son traitement du conflit entre la science et la religion dans À Case of Conscience (Un cas de conscience, 1958) conflit qu’il présente du point de vue de l’agnosticisme alors même que son personnage central est un ecclésiastique. Il est également l’auteur du cycle Cities in Flight (Aux hommes les étoiles, Villes nomades, La Terre est une idée, Un coup de cymbales), 1956-1970. Sous le pseudonyme de William Atheling, jr., James Blish fit paraître des essais critiques sur des auteurs et des œuvres de science-fiction ; ces essais ont été réunis en livres (The issue at hand, More issues at hand). Un numéro spécial lui a été consacré, en avril 1972, par The Magazine of Fantasy and Science Fiction, dans lequel il consacre irrégulièrement des chroniques aux livres nouveaux depuis plusieurs années.
Boucher (Anthony). – William Anthony Parker White (1911-1968) s’était lancé dans une carrière d’auteur dramatique, lorsqu’il se mit à écrire des romans policiers. Désirant conserver distinctes ces deux activités, il utilisa le nom de jeune fille de sa mère pour se créer le pseudonyme sous lequel l’ont connu les amateurs de romans policiers et les fervents de science-fiction. Dans le premier de ces domaines, Anthony Boucher avait une réputation d’érudit et d’historien ; dans le second, il est surtout célèbre pour avoir lancé en 1949, avec J. Francis McComas, The Magazine of Fantasy and Science Fiction. Avec Astounding et Galaxy, ce périodique fut un des « trois grands » pendant une partie de l’âge d’or de la science-fiction américaine ; Anthony Boucher y signa la critique des livres jusqu’au début de 1959, d’abord avec McComas, puis seul. Notable comme rédacteur de magazine, découvreur de nouveaux talents et critique spécialisé, Anthony Boucher fut moins important comme auteur. Dans cette activité, il cherchait à traiter des thèmes sérieux sans trop se prendre au sérieux lui-même, et il a remarqué qu’une des plus graves erreurs non politiques du XXe siècle a été la séparation tracée entre la « littérature sérieuse » et celle dite « de divertissement ».
Bradbury (Ray). – Aux yeux du non-spécialiste, Ray Bradbury est l’écrivain qui, plus que tout autre, a longtemps personnifié la science-fiction contemporaine. C’est par un chemin curieux qu’il est arrivé à cette situation. Son enfance paraît avoir été marquée par une peur de l’obscurité beaucoup plus prononcée que chez la plupart des écoliers, ainsi que par un intérêt précoce pour les contes de fées et les récits d’aventures. Ceux qui l’ont connu pendant son adolescence le décrivent comme le boute-en-train du fandom de Los Angeles. Né en 1920, il décida vers l’âge de dix-huit ans qu’il deviendrait écrivain, mais les premiers récits qu’il soumit à divers magazines spécialisés furent d’abord refusés ; de tous les grands auteurs de la science-fiction « classique », il est pour ainsi dire le seul qui n’ait pas été révélé par John W. Campbell, jr., le rédacteur en chef d’Astounding. Il vit en revanche ses nouvelles publiées dans Weird Tales et Planet Stories, puis dans des périodiques tels que The New Yorker, Collier’s Esquire et The Saturday Evening Post : il fut un des premiers auteurs de science-fiction publiés hors des magazines spécialisés, et ce précédent devait prendre ultérieurement une importance considérable. Après 1946, ses récits commencèrent à retenir vivement l’attention par leur originalité : plusieurs de ses nouvelles se déroulaient sur un décor commun (la planète Mars, telle que Bradbury la rêvait, et non telle que l’astronomie la révélait) et elles furent réunies en 1950 en un volume qui consacra définitivement la réputation de leur auteur, The Martian Chronicles (Chroniques martiennes). The Illustrated Man (L’Homme illustré, 1953), recueil composé de manière semblable, puis Fahrenheit 451 (1953), son premier roman, connurent un sucés presque aussi vif. Il se confina depuis lors pratiquement dans un unique thème fondamental – la dénonciation insistante des méfaits possibles de la science – qu’il développait sur un style volontairement simple mais sur un rythme narratif dont la lenteur et la densité, obtenues en partie par l’emploi adroit de répétitions et de retours, étaient minutieusement élaborées. L’esprit critique, chez Ray Bradbury, ne va jamais très loin ; mais le style et le sens poétique sont ses atouts majeurs d’écrivain. C’est sans doute la raison pour laquelle les critiques non spécialisés l’ont remarqué, lui plutôt qu’un autre, parmi les auteurs de science-fiction contemporains. En mai 1963, The Magazine of Fantasy and Science Fiction lui consacra un numéro spécial.
Del Rey (Lester). – Né en 1915, d’ascendance partiellement espagnole, Ramon Feliz Sierra y Alvarez del Rey eut une jeunesse plus tumultueuse que la plupart des autres auteurs de science-fiction, tant par des conflits familiaux que du fait de problèmes psychologiques personnels. Son éducation a été irrégulière, et il a exercé une grande variété de métiers – dont ceux de vendeur de journaux, de charpentier, de steward de bateau et de restaurateur – avant de se lancer dans une carrière littéraire. Contrairement à la plupart de ses confrères, il ne s’est pas signalé par ses romans mais par un certain nombre de nouvelles mémorables, au milieu d’une production dont la diversité reflète dans une certaine mesure sa carrière mouvementée. Helen O’Loy (1938) lut chronologiquement une des premières présentations du thème d’un robot acquérant des sentiments humains. Nerves (1942) raconte avec réalisme un accident dans une centrale nucléaire. For I am a Jealous People (1954) est une variation iconoclaste sur le thème des dieux extraterrestres. Depuis 1969, Lester del Rey critique les livres nouveaux dans la revue If.
Leiber, Jr. (Fritz). – Fils d’un acteur de théâtre et de cinéma qui eut son heure de célébrité dans les années vingt et qui portait le même prénom que lui, Fritz Leiber, jr., naquit en 1910 et découvrit très tôt le théâtre de Shakespeare dans les tournées de son père. Il obtint une licence de philosophie en 1932, essaya divers métiers dont celui de prédicateur religieux et celui d’acteur dans la troupe de son père. Débuts en 1939 dans Unknown, l’excellente mais éphémère revue de fantastique que John W. Campbell, jr. dirigeait parallèlement à Astounding, et où il publia les aventures héroïques du Grey Mouser (Le Cycle des épées, Le Livre de Lankhmar) ; en même temps paraissaient dans Weird Tales des nouvelles fantastiques comme The Hound (1940), sur « les êtres surnaturels d’une cité moderne ». Enfin il passe au roman avec Conjure Wife, roman fantastique humoristique paru dans Unknown en 1943, puis Gather, Darkness ! (A l’aube des ténèbres, 1943) et Destiny Times Three (1945) ; dans ces deux derniers livres, il se convertit à la science-fiction, mais comme à regret et en conservant de nombreuses références à la sorcellerie. En 1945, il devient corédacteur en chef de Science Digest et cesse d’écrire. De 1949 à 1953, il écrit une série de nouvelles sarcastiques pour Galaxy, dont Coming Attraction (1951) et The Moon is Green (La Lune était verte, 1952) : cette double activité professionnelle finit par le mener à la dépression, il se met à boire et tout finit par une cure de désintoxication. Enfin il quitte le Science Digest en 1956 et recommence à publier en 1957. Cette troisième carrière est de beaucoup la plus brillante, avec notamment deux romans qui obtiennent le prix Hugo : The Big Time (La Guerre dans le néant, 1958) et The Wanderer (Le Vagabond, 1964).
Fritz Leiber est sans doute avec Théodore Sturgeon l’auteur le plus original de sa génération ; son ton inimitable, où l’horreur et l’humour font pour une fois bon ménage, lui a souvent valu d’être incompris dans le passé, et ce n’est que depuis les années soixante qu’on lui rend pleinement justice.
Miller, Jr. (Walter M.). – Né en 1923, Walter M. Miller, jr. fit des études d’ingénieur électricien. Il passa quatre ans dans l’aviation américaine pendant la seconde guerre mondiale, combattant au-dessus de l’Italie et des Balkans. Il se mit à écrire en 1949, ayant été immobilisé à la suite d’un accident de voiture. Sa foi catholique imprègne plusieurs de ses récits, et en particulier À Canticle for Leibowitz (Un cantique pour Leibowitz, 1959) qui est un des meilleurs romans confrontant la religion et la science dans le cadre de l’anticipation.
Phillips (Peter). – Né en 1920, Peter Phillips est un journaliste anglais qui a eu une carrière professionnelle variée : il fut notamment chroniqueur criminel, et aussi « rédactrice » (signant « Anne ») d’une page féminine. Il connut sa plus grande période de production littéraire entre 1948 et 1952, écrivant une trentaine de récits policiers et de nouvelles de science-fiction – souvent mémorables – qui firent de lui un auteur estimé aux Etats-Unis aussi bien qu’en Grande-Bretagne.
Pohl. (Frederik). – Né en 1919, Frederik Pohl a presque tout fait dans le domaine de la science-fiction (à l’exception, semble-t-il, du travail d’illustrateur). Il a été (successivement ou simultanément) agent littéraire, rédacteur en chef de magazines (notamment de Galaxy, entre 1961 et 1969), critique de livres, éditeur d’anthologies et auteur. Dans cette dernière activité, il se caractérise par sa verve satirique et par une sorte d’efficience méthodique, qui le pousse à toujours exploiter aussi totalement que possible les implications d’un thème, d’une situation – d’une idée en général. Il a souvent collaboré avec Cyril M. Kornbluth, et a signé avec lui en 1953 le plus célèbre roman auquel son nom reste attaché, The Space Merchants (Planète à gogos). The Magazine of Fantasy and Science Fiction lui a consacré un numéro spécial en septembre 1973.
Russell (Eric Frank). – Né en 1905, britannique de nationalité bien que publié surtout aux Etats-Unis, Eric Frank Russell a été depuis ses premiers récits un excellent auteur de science-fiction d’aventures. Sinister Barrier (Guerre aux invisibles) fut le roman qui amena en 1939 la fondation de la revue Unknown par John W. Campbell, jr. Utilisant les idées de Charles Fort, Eric Frank Russell imaginait dans ce récit la découverte d’être invisibles qui exploitent les humains comme un bétail dont ils consomment l’énergie. Par la suite, Eric Frank Russell écrivit un grand nombre d’autres récits où l’action était alertement menée, l’élément scientifique n’étant en général qu’un accessoire – utilisé d’ailleurs avec compétence et probité. À travers cela se distinguent une qualité de sincérité et un sens de la fraternité qui classent Eric Frank Russell parmi les optimistes de la science-fiction.
Sheckley (Robert.) – Né en 1928. Débuts en 1952. Fut dans les années cinquante l’auteur-vedette de la revue Galaxy, qui à certaines époques publiait une nouvelle de lui tous les mois et parfois plus (les nouvelles excédentaires étant signées de pseudonymes comme Phillips Barbee et Fin O’Donnevan). Il contribua plus qu’aucun autre à donner du rythme au récit de science-fiction en éliminant tout ce qui ralentissait la narration et notamment les références scientifiques – ce qui rapproche beaucoup ses nouvelles des contes merveilleux. En outre, il excelle dans l’art du sous-entendu ironique à la manière de Voltaire, tirant des sous-entendus extrêmement brillants du contraste entre la lettre et l’esprit d’une situation. Robert Sheckley est avant tout un auteur de nouvelles (plus d’une centaine), mais il a écrit quelques bons romans comme The Status Civilization (Oméga, 1960), Mindswap (Echange standard, 1965) et Dimension of Miracles (La Dimension des miracles, 1968), sans oublier ses incursions dans le roman noir comme Deadrun (Chauds les glaçons !, 1961). Sa nouvelle The Seventh Victim (La Septième victime, 1953) ayant été adaptée au cinéma par Elio Pétri sous le titre de La Décima vittima (La Dixième victime), il en tira un roman du même titre (1965).
Silverberg (Robert). – Né en 1935. De son passage à l’Université de Columbia, il a gardé des goûts littéraires classiques (Eliot, Yeats). Débuts en 1954. Très fécond, il se spécialise dans la production en série (plus de deux cents titres publiés jusqu’en 1960, sans compter les nouvelles écrites sous pseudonyme), ce qui ne l’empêche pas de recevoir en 1956 le prix Hugo du « jeune auteur le plus prometteur ». De 1960 à 1965, il tourne le dos à la science-fiction et devient résolument polygraphe : romans pornographiques, livres pour jeunes, vulgarisation scientifique et historique, tout sort de sa machine à écrire, y compris un livre sur la fondation de l’Etat d’Israël (If I Forget Thee, O Jérusalem). Puis il revient à la science-fiction en 1965 avec des ambitions d’écrivain et joue un rôle important dans la « Nouvelle Vague » comme critique de livres à la revue Amazing, président de la Science Fiction Writers of America et anthologiste. Ses œuvres importantes sont surtout des romans : Thorns (1968), The Man in the Maze (L’Homme dans le labyrinthe, 1968), Nightwings (Roum, Perris, Jorslem, 1968-1969), The World Inside (Les Monades urbaines, 1971), Son of Man (Le Fils de l’homme, 1971).
Simak (Clifford D.). – En marge d’une carrière journalistique au cours de laquelle il a notamment été rédacteur en chef d’un quotidien de Minneapolis, Clifford D. Simak a écrit de la science-fiction pendant une bonne quarantaine d’années. Sa première nouvelle, publiée en 1931, ainsi que ses récits des années suivantes, se rattachaient au genre du space opéra. Progressivement, l’accent se déplaça, dans ses nouvelles aussi bien que dans ses romans, d’une action spectaculaire et superficielle vers l’évocation de thèmes plus profonds. Par ceux-ci, l’accord entre l’homme et le milieu se manifeste à travers une fréquente exaltation de la vie rurale et de la communion avec la nature. En outre, il est souvent revenu, avec bonheur, sur le thème de la fraternité entre les humains et les extraterrestres, entre les humains et les robots, et même entre les humains et les animaux, City (Demain les chiens), recueil de nouvelles écrites entre 1944 et 1952 et ordonnées en une narration suivie, marquant le tournant dans la manière et les préoccupations de l’auteur. Dans Time and again (Dans le torrent des siècles, 1951), il plaide pour une fraternité entre l’homme et ses créatures, en l’occurrence les androïdes. Way Station (Au carrefour des siècles, 1963), résume avec une netteté particulière l’art très nuancé et la générosité de Clifford D. Simak, lequel s’est également attaqué à des interrogations métaphysiques dans À Choice of Gods (A chacun ses dieux) en 1972.
Young (Robert F.). – Né en 1915. Commence à écrire en 1950 ; premier récit publié en 1953. À écrit presque uniquement des nouvelles (150 environ) et un roman achevé récemment. Publié principalement dans The Magazine of Fantasy and Science Fiction, il figure parfois au sommaire des magazines à grand tirage comme The Saturday Evening Post, Playboy, Cavalier. C’est un poète et un rêveur, spécialisé dans les épopées psychanalytiques où un héros solitaire affronte un obstacle à la fois physique et psychique et se découvre lui-même en triomphant de cet obstacle ; il a aussi écrit des nouvelles satiriques où s’exprime sa tendresse pour les inadaptés et son goût romantique du passé.
[1] De bonnes réponses aux examens donnent droit à un prix. Pour participer à l'examen, il faut avoir un certain nombre de vignettes découpées sur des boîtes de produits X, Y ou Z.
[2] Alloy : alliage. Jeu de mots entre Helen of Troy (Hélène de Troie) et Helen of Alloy (Hélène faite d'alliage). N. du T.
[3] On trouvera le texte intégral en anglais de ce poème dans Personne, par Ezra Pound (New Direction, Éditeur).